Ces dernières années, on observe une augmentation constante des montants investis en immobilier de santé en France et en Europe ...
Ce mardi 19 octobre 2021, les notaires du Grand Paris ont ouvert les débats sur les 30 propositions qu'ils ont rédigées en organisant un colloque réunissant professeurs, avocats et professionnels de l'immobilier. Ces propositions ont pour objectifs de faire bouger les lignes juridiques afin de faciliter l'accès au logement pour les personnes ayant des revenus modestes ou intermédiaires, promouvoir la rénovation du parc immobilier existant, penser à la réversibilité des actifs et encourager l'utilisation des nouveaux outils pour accéder à la propriété d'un logement .
Les échanges se sont déroulés autour de trois tables rondes, avec une diversité d'acteurs à chaque fois afin de bien saisir les enjeux de chaque thématique.
La première table ronde a traité du sujet des Organismes de Foncier Solidaire associés aux Bails Réels Solidaires qui ont pour objectifs de permettre l'accession à un logement pour les personnes à faibles revenus , en dissociant le foncier et le bâti, et d' empêcher la logique spéculative lors de la vente en plafonnant la plus-value réalisable. Il a également été question des modes alternatifs pour accéder à la propriété d'un logement. Quatres techniques existantes :
Le particulier acquiert un logement avec une grosse décote (jusqu'à 40%) et l'usufruit est cédé à une autre personne pour une durée allant jusqu'à 15 ans. A l'achèvement de cette durée, le propriétaire recouvre la pleine propriété.
La directrice juridique de Perl, Laurence Painsar-Fourré, était présente autour de cette table ronde et nous a informé que, sur les 188 actifs achetés en démembrement, au débouclage de l'usufruit 45 % ont revendu leur bien, 40 % ont reloué au même locataire (cette fois-ci en percevant les loyers), 7 % l'ont loué à de nouveaux locataires, 7 % ont repris leur logement pour y habiter et enfin 1 % ont revendu leur bien au locataire en place.
Source : Ville de Paris
La deuxième table ronde se questionnait sur comment adapter le parc immobilier existant aux besoins actuels de la société. Nous avons retenu beaucoup de carrés de mètres déjà intégrés, mais qui sont mal exploités ou inadaptés . Les notaires du Grand Paris veulent donc assouplir les règles afin de permettre la réversibilité des bâtiments et encourager la réflexion sur une possible réversibilité au moment de la construction. Aujourd'hui, les textes n'impulsent pas de telles transformations et c'est ce que les notaires veulent changer au travers de leurs 30 propositions .
Certaines SCPI ont justement pour stratégie d'acquérir des actifs réversibles comme la SCPI Novaxia NEO , qui a par exemple acheté un immeuble de bureaux à Cergy transformable en logement.
Source : LCI
Enfin, la réflexion sur la rénovation des immeubles a été évoquée lors de la troisième table ronde. Avec 50% du parc immobilier français âgé de plus de 40 ans, rénover les logements et les mettre aux normes environnementales devient une urgence . Il faut prendre en compte aussi le vieillissement de la population, le nombre de personnes de plus de 85 ans est de 2,5 millions aujourd'hui (20% de la population) et sera de 4,5 millions en 2050 (30% de la population). Ces personnes vont donc avoir besoin de logements adaptés à leur situation. L'idée est que le droit doit promouvoir la rénovation par les propriétaires de leurs biens.
Ce colloque a donc ouvert les débats sur les propositions faites par les notaires sur le logement de demain. Une réflexion sur le logement à long terme mais qui nécessite des mesures dès maintenant afin d'être prêt à répondre au droit au logement de tous les français.
Le premier confinement imposé aux français au cours du mois de mars dernier a provoqué une démocratisation de la pratique du télétravail pour un grand nombre d'entreprises françaises. Dès lors, une majorité des employés dont le métier était compatible se sont vus travailler depuis chez eux, obligeant les entreprises à repenser leur façon de travailler.
Pratique en pleine émergence ou phénomène lié à la crise sanitaire, les sociétés de gestion Atland Voisin (en partenariat avec OpinionWay ) et PERIAL AM (en partenariat avec l'institut Ipsos ) ont souhaité poser la question aux français, dont leur métier leur permet de télétravailler.
Comment s'est-il développé le télétravail à la suite du confinement ? Quelle opinion portent les employés de bureau sur le télétravail ? Le télétravail va-t-il se généraliser après la crise sanitaire ? Quelques éléments de réponse.
Avant le confinement mis en place en mars 2020, 82% des français travaillant en bureau restaient exclusivement sur ce site. À la suite des mesures prises par le gouvernement, ce sont 47 % des actifs (âgés de plus de 18 ans) qui ont eu recours au télétravail sur la semaine complète et environ deux tiers à raison de trois jours par semaine.
A l'échelle de la France, 70 % des travailleurs ne sont pas concernés par les mesures de télétravail en raison de l'activité qu'ils pratiquent. Logiquement, les franciliens dont le métier est compatible avec le télétravail le pratiquent en majorité (69%) contre un employé sur deux dans les communes rurales.
La grande majorité des actifs français travaillant en bureau estime que le télétravail devrait se développer dans les prochaines années. En effet, 85% d'entre eux pensent que le recours au télétravail va se généraliser à la suite de la pandémie du Covid-19. Aussi, 63% s'accordent à dire qu'il sera mis en place pour une durée de 1 à 2 jours par semaine . S'ils avaient le choix, 45 % des actifs conservaient la moitié du temps au bureau, l'autre moitié à domicile.
Une pratique du "tout télétravail" reste donc peu envisageable, ni pour les salariés ni pour les entreprises. D'après les sondages, seulement 1 salarié sur 10 pense que son entreprise va imposer le télétravail de manière durable. Du côté des employés, ils ne sont que 17 % à vouloir proposer au « tout télétravail » de façon pérenne .
« Cette étude menée par Ipsos à la demande de Perial AM appuie notre conviction d'un temps de travail partagé entre bureau, télétravail et nomadisme. Loin de remplacer le bureau, le télétravail renforce au contraire la nécessité du bureau pour faire société et incarner la stratégie des entreprises.
Loïc Hervé , Directeur Général Délégué de Perial AM
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